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Page:De Théis - Oeuvres complètes, Tome 3, 1842.djvu/301

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PENSÉES.


CXXXVII.


On apprend avec l’âge que ce qui paraissait incroyable est néanmoins possible.


CXXXVIII.


On voit dans ce siècle ce dont les siècles passés n’offrent point d’exemple ; c’est, non-seulement le dédain, mais le mépris de la vieillesse, et même de l’âge mur.


CXXXIX.


Les hommes, quels que soient leur fortune, leur rang, leur mérite ; le savant, l’ignorant, l’habitant des campagnes, celui des villes, tous enfin, dès qu’ils sont arrivés à la vieillesse, ont à peu près la même manière de voir, de sentir et de juger ; ils ont fait les mêmes observations et sur les mêmes sujets ; et, aux