Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/108

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à la lutte et aux autres exercices du corps ; qu’elles apprissent la discipline de la guerre, à tirer de l’arc, à jeter des flèches, à se servir de la fronde, à lancer des pierres, à combattre, armées, soit à pied soit à cheval, à disposer un camp, à ranger une armée en bataille, à la conduire. En un mot, ils vouloient que tous les exercices des hommes fussent communs aux femmes.

Si nous lisons d’anciennes histoires dignes de foi, nous y verrons les hommes de la Gétulie, de la Bactriane, aujourd’hui le Chorozan, et de la Galice en Espagne, croupir dans la mollesse et l’oisiveté, tandis que les femmes cultivent la campagne, bâtissent des maisons, font les affaires, montent à cheval, font la guerre, et prennent tous les soins qui sont parmi nous le partage des hommes. Dans la Cantabre, aujourd’hui la Biscaie, les hommes apportoient