Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/12

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roient venus à bout d’anéantir cet immortel ouvrage, et de faire brûler Agrippa, comme athée et magicien, sans la protection puissante de Marguerite d’Autriche.

Heureusement, nous ne sommes plus dans ces temps où l’on faisoit rôtir sans pitié quiconque s’avisoit de faire connoître une vérité utile au genre humain. Aujourd’hui, il est permis de proclamer votre prééminence, sans avoir rien à craindre de la méchanceté des hommes.

Les ingrats ! ils oublient que,