Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/55

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une bonne femme, aura trouvé un grand bien, et il sera béni de Dieu. C’est à peu près ce que dit l’Ecclésiastique : heureux l’époux d’une bonne femme, le nombre de leurs années sera double. Le bonheur d’aucun homme ne pourra être comparé avec celui d’un homme qui aura été digne d’avoir une bonne femme. Car, comme dit l’Ecclésiastique : une bonne femme est un don au-dessus de tous dons. C’est pourquoi Salomon l’appelle, dans ses proverbes, la couronne de son mari ; et Saint Paul, la gloire de son époux.

Or, la gloire ne signifie rien autre chose, que la dernière perfection d’un être qui se repose et se plaît dans la possession de sa fin ; de sorte qu’on ne puisse rien ajouter pour le rendre plus parfait. La femme est donc la dernière et entière perfection de son mari, son bonheur, sa bénédiction et sa gloire ; et, comme dit Saint