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trouvait un baril : le premier était rempli de patates douces cuites au four, le second contenait des pistaches, et le troisième de ces grosses noix sauvages qui se trouvent dans les bois et dont les porcs sont très friands Quant au quatrième, il était plein d’eau, et une moque à long manche y était suspendue à l’aide d’un bout de ficelle accrochée à un clou. Outre ces raffraichissements, deux ou trois petits garçons passaient et repassaient entre les danseurs, s’arrêtant devant les bancs où les mamans et les vieilles filles faisaient tapisserie, et portant, les uns, une grèque pleine d’un café délicieux, les autres une énorme jatte destinée à le recevoir, et ils allaient de l’un à l’autre, présentant aux convives leur grèque et leur tasse, et répétant à chaque fois :

— C’te café, il est doux : la Zozo alle l’a sucré :

C’était à peine si Pouponne pouvait en croire ses yeux : elle, habituée maintenant aux raffinements de la bonne société se sentait révoltée de tant de vulgarité. Pour se conformer à l’usage, elle se mit en place avec