Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/269

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foi approuvées par l’Eglise entière ; car, ou le concile de Constance étoit oecuménique aussi dans ses sessions IV et V, et alors sa doctrine, dont on dispute, doit être entendue dans un sens parfaitement conforme aux définitions des conciles précédents, sans quoi aucun concile ne seroit infaillible : ou le concile de Constance n’étoit pas oecuménique dans ses sessions ive et ve, et alors les décrets rendus pendant ces sessions ne prouvent rien.

Qu’on ne croie pas au reste que l’Eglise de France ait eu jusqu’au dix-septième siècle, une doctrine différente de celle que professa toujours l’Eglise catholique sur l’infaillibilité pontificale.

Voici comment s’exprimoit encore, en 1625, l’assemblée du clergé : " les évêques seront exhortés d’honorer le siége apostolique et l’Eglise romaine, fondée sur la promesse infaillible de Dieu, sur le sang des apôtres et des martyrs, la mère des Eglises, et laquelle, pour parler avec saint Athanase, est comme la tête sacrée par laquelle les