Page:Debans - Un duel à vapeur, 1895.djvu/21

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poignard et… le reste se comprend.

— C’est joli, ce que vous proposez là, Tom, mais c’est peu pratique. Nous partirions, n’est-ce pas, chacun d’une rive pour nous rejoindre au milieu ?

— Naturellement.

— Eh bien, Tom, il se pourrait que, le courant nous entraînant l’un ou l’autre à quelques yards plus loin que nous ne le penserions, nous fussions obligés de nous rejoindre, de nous attendre et de dépenser beaucoup de forces à nager.

— C’est vrai.

— De telle sorte qu’au moment où le combat réel commencerait, nous ne serions plus alors assez vigoureux : sans compter que celui qui serait dans le courant au-dessus de l’autre aurait un avantage.

— Tu as raison. Tu es un loyal boy, mon fils. Il faut que les chances soient égales de part et d’autre. Trouvons autre chose. »

    Voir le no 386.