Page:Debraux - Chansons nationales nouvelles et autres.djvu/348

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D’abord ces gens du bureau
Qui, fiers d’un titre si beau,
Quand ils ont leur bel habit,
Sont gais comm’ des bonnets d’nuit.
            Quel cancan, etc.

Faut voir ces brav’s président,
Vous ont-y d’fameux rubans !
Celui d’là légion d’honneur
N’est qu’un chiffon près du leur.
            Quel cancan, etc.

Puis ces bons maîtres des chants,
Pleins de verve et de talons,
Qui n’chant’raient pas sans fausser
Mam’selle voulez-vous danser.
            Quel cancan, etc.

Ces secrétair’s bons lurons
N’sachant pas signer leurs noms,
Écrivant société
Par trois S et par deux T.
            Quel cancan, etc.

Et ces aimables censeurs
Qui, bavards et tapageurs,
Pour que l’silenc’ règn’ toujours,
Après vous braill’t comm’ des sourds.
            Quel cancan, etc.