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dant une centaine de mètres, jusqu’au bas du placis qu’occupait autrefois le cimetière du vieux Saint-Étienne.

En même temps, on rencontrait un branchement de ces mêmes tuyaux en terre cuite qui traversait la rue Saint-Louis.

Ces découvertes figurent, indiquées par des étoiles rouges, sur notre plan. (Pl. I.)


Enfin, en juillet 1882, au moment où se terminait l’impression de cette notice, on trouvait, au beau milieu de la place de la Mairie, de nombreux débris de poteries communes, analogues à ceux trouvés dans la rue de Brilhac (p. 9). Nous y avons recueilli quelques fragments de poterie samienne, à pâte et à lustre rouges.


Disons, en terminant, que nous sommes loin d’avoir énuméré tous les objets intéressants de l’époque gallo-romaine qui ont été trouvés sous le sol des rues de Rennes pendant tes travaux des égouts. Si beaucoup d’objets nous ont échappé et sont allés enrichir quelques collections particulières, c’est que nos occupations professionnelles ne nous ont pas laissé les loisirs nécessaires pour suivre pas à pas le creusement des tranchées. Nous le regrettons d’autant plus que ces fragments de toute nature ne peuvent offrir d’intérêt que par leur réunion et leur rapprochement, et qu’ils ne peuvent être utiles qu’à la condition d’être mis sous les yeux du public. Nous avons toutefois fait notre possible, et tout ce que nous avons pu recueillir a été déposé au Musée archéologique de la ville de Rennes[1].

  1. Notre récolte eût pu être encore beaucoup mains abondante qu’elle ne l’a été, si nous n’avions été secondé par MM. Hogrel et Binard, entrepreneurs des travaux des égouts, qui se sont mis avec une grande complaisance, à notre disposition. Nous leur en adressons tous nos remerciements.