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d’or, d’une fibule du même métal, enfin, de la magnifique patère dont nous avons publié une description détaillée[1].

En seconde ligne, on peut citer les trouvailles qui eurent lieu de 1841 à 1846 dans le lit de la Vilaine, lors de la construction des quais, et qui comprenaient plus de trente mille monnaies de la République, des familles consulaires, du Haut et du Bas-Empire, représentant une immense période de neuf à dix siècles, et permettant de suivre pour ainsi dire, dans tous leurs détails, les diverses phases du progrès ou de la décadence de l’art monétaire chez le peuple romain.

Les trouvailles de la Vilaine ont fait l’objet d’un remarquable travail de M. le docteur Toulmouche, publié en 1847 aux frais de la ville[2].

En troisième lieu, on doit ranger la découverte faite en 1881, dans le jardin de la Préfecture, d’urnes cinéraires, de sarcophages, de bijoux et de monnaies, ces dernières au nombre de plus de seize mille, renfermées dans deux amphores de grande dimension.

Avant de donner l’énumération et la description des objets provenant de cette trouvaille, nous croyons utile et intéressant de rappeler ceux qui ont été, à diverses époques, recueillis sur différents points de la ville de Rennes. Mais auparavant, qu’on nous permette de reconstituer, sur le plan actuel de notre ville, le périmètre de l’enceinte gallo-romaine.

  1. V. Mémoires de la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. XIII.
  2. Histoire archéologique de l’époque gallo-romaine de la ville de Rennes. Rennes, Deniel ; Paris, Didron, 1847.