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Page:Defoe - Robinson Crusoé, Borel et Varenne, 1836, tome 1.djvu/287

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reux, et sans principes de cette tolérance marque avérée des cœurs magnanimes.

Ces considérations m’arrêtèrent. Je fis une sorte de halte, et je commençai petit à petit à me détourner de mon dessein et à conclure que c’était une chose injuste que ma résolution d’attaquer les Sauvages ; que mon affaire n’était point d’en venir aux mains avec eux, à moins qu’ils ne m’assaillissent les premiers, ce qu’il me fallait prévenir autant que possible. Je savais d’ailleurs quel était mon devoir s’ils venaient à me découvrir et à m’attaquer.