Page:Defoe - Robinson Crusoé, Borel et Varenne, 1836, tome 1.djvu/295

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

pouvaient me protéger, je m’avançai de nouveau, et à la lueur de ma torche, que je tenais au-dessus de ma tête, je vis gisant sur la terre un vieux, un monstrueux et épouvantable bouc, semblant, comme on dit, lutter avec la mort ; il se mourait de vieillesse.

Je le poussai un peu pour voir s’il serait possible de le faire sortir ; il essaya de se lever, mais en vain. Alors je pensai qu’il pouvait fort bien rester là, car de même qu’il m’avait effrayé, il pourrait, tant qu’il aurait un souffle de vie, effrayer les Sauvages s’il s’en trouvait d’assez hardis pour pénétrer en ce repaire.