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Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/137

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tincelles, de jolis oiseaux dorés, violets, rouges ou verts qui sillonnaient le ciel ou agitaient le feuillage en poussant des chants harmonieux.

Si le nombre des oiseaux parut prodigieux aux Stariens, celui des autres animaux leur sembla considérablement diminué, car ils n’en virent, çà et là, que quelques rares individus.

Après le premier coup d’œil donné à l’inspection du globe hospitalier, la troupe venue de Star leva instinctivement les yeux vers la terre, objet de regrets et d’amour. À ce moment, et pour le lieu d’où ils observaient, l’horizon de Tassul, le premier satellite de Star, était occupé en partie par cette grande planète qui, comme une lune démesurée, y embrassait une zone considérable.


VI.


Alors son orbe immense au-dessus de leur front
Etendait dans l’azur sa puissante auréole,
Et posait sur le ciel un scintillant plafond
Pour sa gigantesque coupole.

Tous les feux des soleils épars au firmament,
Réfléchis sur ce disque, en traçant leurs empreintes
Capricieusement,
Y faisaient miroiter ombres, rayons et teintes.