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Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/217

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souvent celui de posséder, il fut défendu à un individu de pouvoir acquérir plus d’une quantité déterminée de terrain. Jusqu’au partage du globe entier, les terres non occupées devaient être réservées pour les accroissements de population de la race humaine[1]. Et les Axiarches inscrivirent comme titre deuxième de la loi sociale organique :

La possession du sol demeure limitée.

Enfin, sur la proposition de Marulcar dont les doctrines en morale commençaient à se faire jour, une troisième formule fut ajoutée aux deux premières ; ce fut celle-ci :

La douleur causée volontairement est une impiété et la guerre un sacrilège.

Et les trois propositions des Axiarches, soumises

  1. La possession d’un enclos ou d’un verger, disaient les Axiarches qui proposaient de limiter la propriété, procure autant de bonheur que de vastes domaines, et pour goûter les douceurs de la propriété il n’est pas nécessaire de posséder des plaines entières.
    Du reste, d’après les dispositions de la loi starienne, il était permis à chaque propriétaire d’augmenter la valeur de l’immeuble qu’il avait reçu en partage ; c’était à sa mort seulement que cette plus-value rentrait dans le domaine commun pour être répartie ensuite plus équitablement. Ajoutons que la propriété mobilière devait être et était illimitée.