rent des spirales montant alternativement de droite à gauche et de gauche à droite, et soutiennent un vaste entablement où reposent trois tours énormes. Ces tours, dessinées par une hélice qui les enserre de la hase au sommet, vont en tournoyant s’amoindrir et se perdre dans le ciel. La spirale extérieure des tours, cette rampe aux replis de plus en plus serrés, est elle-même bordée d’une rangée de colonnes torses. De la hase au sommet de l’édifice, les murs de bronze sont percés de rosaces et de volutes qui laissent pénétrer la lumière dans toutes ses parties. Enfin, des ornements qui ondulent et s’entrelacent au-dessus des chapiteaux, tordus en sens inverse des colonnes qui les soutiennent, promènent agréablement les regards dans les mailles harmonieuses d’un réseau de lignes spirales, serpentines ou flexueuses.
Puisque nous sommes entrés dans le domaine des arts, disons quelques mots de la musique et de la peinture chez les Tasbarites.
L’instrument favori des dames de Tasbar est une sorte d’harmonica à clavier. Cet instrument est mis en œuvre par des marteaux d’un bois