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Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/256

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leur enlever l’éclat du soleil blanc. De larges gouttes de rosée s’attachent aux tiges des herbes ou pendent aux feuilles des arbres, et, selon la lumière qu’elles reçoivent, se colorent étincelantes, et font de la nature un parterre semé de saphirs, d’émeraudes et de rubis. À l’orient, une suprême clarté se dégage des nuages de l’aurore. En face et sur le second plan, la mer chatoyant dans le golfe bat la poupe des vaisseaux autour desquels les Talersis secouent leurs nageoires, et enfin réfléchit, non loin de là, le disque d’Altéther qui y trace un sillon vert feu.

La collection des œuvres des peintres tasbarites, dans ce musée où se trouvent les plus magnifiques tableaux de Mundaltor, est considérée par tous les Stariens comme la merveille la plus précieuse du monde entier.


Je fréquentai assidûment les théâtres de Tasbar quand je me fus familiarisé avec les mœurs stariennes. En faisant quelques études sur le théâtre des Stariens, je tombai sur une brochure qui traitait du développement du théâtre chez les anciens, c’est-à-dire avant Farnozas. Dans ces temps primitifs, disait l’auteur de la brochure,