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Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/58

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XXXII.


Tel est au premier coup d’oeil une cité starienne : sous ce ciel magique, au milieu de cette nature superbe de variété, d’expansion et de luxure, elle se présente à nous avec ses monuments, se mirant dans les flots d’une mer diaphane qui réfléchit à la fois ses palais, ses vaisseaux, et les feux omnicolores de ses astres.


XXXIII.


Les peuples stariens sont monogames. Les purs sentiments de la famille, qui règnent chez eux dans toute leur sainteté, répandent sur leur vie d’intérieur un parfum de douce ivresse et de chaste mais constante quiétude. Ne vous semble-t-il pas déjà que sur cette terre magnifique les besoins du coeur, devenus irrésistibles d’entraînement et d’abandon, doivent, sous une nature plus puissante, devoir être plus largement satisfaits ? Il n’y a d’ailleurs ni valets, ni domestiques chez les Stariens. Ces services dégradants