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Page:Deherme - Le nombre et l’opinion publique.djvu/196

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176 LE NOMBRE ET l'oPLMON PUBLIQUS

ghèle,de même un agrégat d'hommes ne peut refléter dans ses manifestations les facultés plus élevées, propres à quelques-uns de ces hommes ; il reflétera seulement les facultés qui se retrouvent en tous ou dans le plus grand nombre des individus. Les dernières et les meilleures stratifications du caractère, di- rait Sergi, celles que la civilisation et l'éduca- tion ont réussi à former en quelques individus privilégiés, sont éclipsées par les stratifica- tions moyennes qui sont le patrimoine de tous ; dans la somme totale, celles-ci préva- lent et les autres disparaissent. »

Assisterait-on à ce miracle d'une assem- blée d'hommes supérieurs, oii la supériorité seule prévaudrait, que le désordre subsiste- rait.

« Une assemblée ne peut jamais, par elle- même, a dit Pierre Laffite, organiser une di- rection... Aucune opération ne peut s'accom- plir sans la direction d'un organe unique... Les situations posent les problèmes sociaux, mais la solution en appartient toujours à un