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duisez des grains et du fourrage, construisez des écuries convenables et donnez à vos animaux les soins qu’ils réclament. Nous en avons eu en France, de ces descendants des générations de Godolphin et d’Eclipse, nous n’avons pas épargné l’argent pour les posséder, ce n’est donc pas le sang qui a manqué, mais quelque chose d’autrement indispensable.

Lorsque nous avons entrepris d’écrire sur un sujet aussi ardu, nous ne nous sommes pas dissimulé que beaucoup de nos lecteurs ne seront pas de notre avis, mais, que nous importe leur assentiment, si notre manière de voir est juste !

Que ceux-là qui veulent tout améliorer par le cheval anglais, qui font des courses et des haras, des institutions rationnelles, que ceux-là, n’ouvrent point cet opuscule, nous ne sommes pas missionné pour les convertir. Mais c’est pour les éleveurs que nous écrivons parce qu’ils n’ont pas d’école ; c’est pour eux que nous voulons poser les véritables règles de l’amélioration de nos races chevalines.

Ne faisons donc pas de la science de caprice ou de fantaisie, mais établissons les principes de la zootechnie d’après les règles du bon sens et les enseignements de l’expérience.