reposer et à lire dans ma chambre. Commencé Monte-Cristo : c’est fort amusant, sauf cependant les immenses dialogues qui remplissent les pages ; mais, quand on a lu cela, on n’a rien lu…
Après dîner, chez Pierret, où j’ai trouvé le jeune Soulié[1]. Pierret est toujours malade de son point de côté. Ensuite chez Alberthe[2] ; sa fille est alitée.
— Voici des titres d’ouvrages à avoir, que j’ai pris chez elle :
Moyen infaillible de conserver sa vue en bon état, jusqu’à une extrême vieillesse, traduit de l’allemand de M. G.-J. Beer, docteur en médecine de l’Université de Vienne.
Ifland : l’Art de prolonger la vie.
Confucius (dans le genre de Marc-Aurèle).
Marc-Aurèle, ancienne édition, traduite par Dacier.
L’Homme de cour, de Balthazar Gracian[3], traduit par Amelot de la Houssaye[4].
— Chez Pierret, nous avons parlé des facéties et coq-à-l’âne de M. de C…
— Je disais qu’en littérature, la première impres-
- ↑ Il s’agit probablement ici de M. Eudore Soulié, qui appartenait à l’administration des Musées, et qui mourut conservateur du Musée de Versailles.
- ↑ Petite-cousine de Delacroix.
- ↑ Balthazar Graciait, Jésuite espagnol, né en 1584, mort en 1658, est l’auteur d’un certain nombre d’œuvres littéraires, notamment un Traité de rhétorique et des allégories pleines de métaphores.
- ↑ Amelot de la Houssaye, né en 1634, mort en 1706, s’est fait connaître par quelques traductions estimées, notamment celle du Prince, de Machiavel.