pour être tout ce qu’on peut être ! Heureux qui, comme Voltaire et autres grands hommes, peut se trouver dans cet état inspiré, en buvant de l’eau et en se tenant au régime !
24 juillet. — Le jour de fête du duc de Nassau.
La musique du régiment prussien a joué plusieurs morceaux, un entre autres admirablement : c’était un pot pourri d’airs de Freyschütz.
Vendredi 2 août. — Promenade dans le bois de sapins. Dessiné le clocher de l’église.
Samedi 3 août. — Promenade par le chemin qui passe devant la petite église catholique.
Remonté assez loin, entre les deux montagnes ; parvenu à une entrée de bois fort intéressante : un ravin très profond, dans lequel doit couler en hiver un torrent étroit bordé de grands hêtres… Tournure diabolique à la Robin des bois.
Dimanche 4 août. — Parti d’Ems à sept heures environ. Route charmante dans une petite voiture, qui nous laissait admirer le paysage ; les bords de la Lahn sont charmants. Château de Lahneck, ruine escarpée. Déjeuné à Coblentz.
Embarqué à midi et demi. Chaleur extrême, qui a un peu gâté le voyage. Les petites cultures, les vignes continuellement disposées en étage sur toute la hau-