société de mes semblables. Mon tempérament nerveux me fait redouter la fatigue que va m’imposer telle rencontre bienveillante ; je suis comme ce Gascon qui disait, en allant à une action : « Je tremble des périls où va m’exposer mon courage. »
2 juillet. — Voir vendredi Gisors, M. Deumier ; lui parler de l’abbé Coquant pour la permission de travailler le dimanche[1]. Voir Mme de la Grange, Berryer, Poinsot.
Les chevaux que j’ai dessinés dans la prairie chez Berryer avec un prêtre grec assis et une jeune fille ou autre figure.
3 juillet. — Faire, pour l’exposition Delamarre, le Giaour foulant aux pieds de son cheval le pacha[2].
Répétition, par Andrieu, du Christ de Grzimala pour B… — Ma bonne Jenny me disait, au milieu du désordre de mes dessins entassés, dispersés et déclassés, qu’il fallait absolument mettre aux choses le temps qu’elles réclament.
— Sur la photographie pour le Moniteur.
— Beugniet venu pour l’arrangement des dessins et lithographies. Je lui remets dix-huit pastels et quinze lithographies.