28 septembre. — En regardant ce matin le petit Saint Sébastien[1] sur papier au pastel, comparé à des pastels empâtés et sur papier sombre, j’ai été frappé de l’énorme différence pour la lumière et la légèreté. En comparant également la peinture flamande à la peinture vénitienne, il est facile d’apprécier sa légèreté.
Demander en temps et lieu à M. Ledoux une recommandation pour aller à Alfort étudier les chevaux.
30 septembre. — Article dans le Moniteur du 12 octobre sur des Chasses au lion ; c’est le second. Rechercher le premier.
1er octobre. — Ce jour, dimanche 1er octobre, j’ai été voir Durieu pour parler de la pétition des Pierret.
J’y trouve M. Charton le père[2], qui me conseille, quand j’irai de Milan à Venise[3], de m’arrêter un jour à Vérone, un jour à Vicence, un jour à Padoue, et de ne voir Venise qu’ensuite. C’est de Gênes qu’il me conseille de prendre, par Lucques, une espèce de voiture de poste pour aller à Pise, Sienne, etc. ; il parle avec grands éloges des paysages.