La mort d’Achille : celui-ci s’affaisse au pied de l’autel où il sacrifie ; un vieillard le soutient ; la flèche a traversé le talon. A la porte même du temple, Pâris, avec un petit arc ridicule à la main, et au-dessus de lui, Apollon qui le lui montre avec un geste qui venge toute la guerre de Troie. Rien n’est plus antifrançais que tout cela. Tout ce qu’il y avait, même d’italien, auprès paraissait bien froid.
J’espère y retourner…
Mardi 27 janvier. — Retourné ce jour voir les tapisseries. J’étais dans un état de malaise qui m’a empêché d’en tirer le parti que j’aurais voulu ; j’ai fait quelques croquis et éprouvé la même impression et la même impossibilité de m’en aller. En sortant, chez Penguilly[1], où j’ai vu M. Fremiet[2], sculpteur ; puis chez Cavé, que j’ai trouvé malade, je crois, gravement.
Il est impossible d’imaginer quelque chose qui soit au-dessus de cet Agamemnon. Quelle simplicité ! La belle tête… avec un mélange d’appréhension, que domine l’indignation ! Le vieillard lui prend la main, comme pour le calmer, et en même temps regarde Achille. La tête d’Hector mourant est une de ces choses qu’on n’oublie jamais ; elle est la plus juste de