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Page:Delacroix - Journal, t. 3, éd. Flat et Piot, 3e éd.djvu/160

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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

Bleu de Prusse, ocre de ru, vert neutre qui entre bien dans la chair.

Laque jaune, ocre jaune, vermillon.

Terre de Sienne naturelle. Cassel.

— Ces tons verdâtres sont une excellente localité avec un ton de rouge Van Dyck ou indien et blanc rompu avec un gris mélangé et rompu lui-même.

Terre d’ombre, blanc cobalt. Joli gris.

— Ce ton, avec vermillon laque, donne un ton de demi-teinte charmant pour chair fraîche.

— Avec terre d’Italie vermillon localité plus chaude.

9 mai. — Chez Benoît. Dans la journée à Saint-Sulpice, chez Wyld[1], chez Alberthe.

10 mai. — Peinture esquisse pour l’ami de Dutilleux.

Dessin à Wey.

11 mai. — Demander à Haro cartons pour mettre derrière tableau. Chez le baron Michel[2] à trois heures. Il me dit que les remèdes de ses amis les médecins n’avaient fait qu’empirer sa maladie, un

  1. William Wyld (1806-1889), peintre anglais, élève de Louis Francia, fut, avec Bonington, un des propagateurs de l’aquarelle en France. En 1883, il accompagna Horace Vernet de Rome à Alger.
  2. Le baron Michel (1786-1856), médecin militaire, qui prit part à toutes les campagnes de l’Empire et devint médecin en chef de l’hôpital du Gros-Caillou et des Invalides.