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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

J’ai été me promener à la clarté des étoiles qui brillaient admirablement.

6 octobre. — Je m'échappe le matin, et pendant ce temps les nouveaux arrivés se mettent à table pour déjeuner.

J’avais été sur la hauteur revoir la vue de la maison du cousin.

Conversation, promenade sous les noisetiers et dîné à une heure ; reste de la journée assez insipide, à cause du dîner de bonne heure. J’avais dessiné le matin une vue très étendue, vers la droite, marquée au 6 octobre dans l’album. C’est ce qui m’avait mis en retard.

Après déjeuner, esquivé la première partie de la promenade et acheminé par le jardin, à moitié chemin du même endroit.

Le matin et dans ce moment, éprouvé les plus douces sensations à la vue de cette nature.

Le soir, nous nous réfugions dans la salle de billard, éclairée avec des bougies placées de çà et de là ; le bischoff et la partie nous conduisent jusqu'à onze heures.

7 octobre. — Je sors encore le matin par le jardin dans les coteaux et le petit bois. Dessiné les soleils.

8 octobre. — Nous partons à sept heures pour