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Page:Delacroix - Journal, t. 3, éd. Flat et Piot, 3e éd.djvu/220

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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

Liaison. Cet air, ces reflets qui forment un tout des objets les plus disparates de couleur.

Ébauche. Sur la carrière qu’elle laisse à l’imagination. — Les édifices ébauchés, etc. Voir mes notes du 23 mai 1855[1]. — David est tout matériel par un autre côté. Son respect pour le modèle et le mannequin, etc. — Se retrouve toujours chez les Vanloo.

Décoration théâtrale.

Décoration des monuments. Voir mes notes du 10 juillet 1847[2].

Inspiration.

Talent. Le talent ou génie : on peut avoir du talent sans génie. À propos du talent, voir ce que j’en dis dans un des petits livres bleus. Voir aussi sur le petit monde que l’homme porte en lui. Voir mes notes du 11 septembre 1855[3].

Reflets. Tout reflet participe du vert ; tout bord de l’ombre, du violet.

Critique[4]. De l’insuffisance de la plupart des critiques. De son peu d’utilité. La critique suit les productions de l’esprit comme l’ombre suit le corps. —

  1. Non retrouvées.
  2. Non retrouvées.
  3. Voir t. III, p. 72. et 73.
  4. Se rappeler ce que Delacroix a écrit sur Théophile Gautier. Son opinion a d’ailleurs varié à cet égard ; pour s’en convaincre, on peut lire certains billets adressés à Thoré, Baudelaire, Th. Silvestre, P. de Saint-Victor, Sainte-Beuve. Il est vrai d’ajouter que certains d’entre eux n’étaient pas seulement des critiques, mais bien des créateurs. Par critique, Delacroix entend exclusivement celui qui fait profession de juger autrui.