Plus large, plus vivant, par conséquent meilleur ! —
Et qui ne goûte point ces vaillantes histoires,
Qui rit et les dédaigne, il dédaigne nos gloires,
Il n’est Français de cœur, il n’aime et ne sent point…
Porthos ! je le dévoue à votre coup de poing !
Donc, poëme ou roman, de quel nom qu’on ne nomme,
C’est-moi qui suis l’enfant terrible du grand homme ;
Je le couronne, avec ce cri sacramentel :
L’éternel D’Artagnan à son père immortel !
Scène cinquième
Tout beau, mon gentilhomme ! Et souffrez que je dise
Mon mot dans ce concert. — Oui-dà, votre surprise,
Je la conçois ; je fais tache ici : jugez-en :
Car j’ai la blouse et les sabots du paysan ;
J’ai l’air triste, obstiné, de la bête de somme ;
Je suis le vieux soldat devenu le pauvre homme,
Les mains noires, la peau rêche, l’habit usé,
Et dessous, j’ai le cœur du peuple : un cœur brisé !