et les couvraient à une grande hauteur que nous ne connaissons pas. Elles formèrent l’Océan, ou les mers.
Ces eaux avaient leurs bassins dans les lieux les plus bas, dans les vallées formées entre les gorges des montagnes, où étaient leurs plus grande profondeurs. Les portions des eaux qui surnageaient les montagnes étaient moins profondes.
Les fentes qui durent se former postérieurement par le refroidissement de la surface du globe, purent alors servir de bassins quelques mers, comme à la mer Rouge, à l’Atlantique…
L’Océan, formé de la manière que nous venons d’exposer, couvrit la surface du globe.
Ses eaux contenaient encore en dissolution, ou en suspension, une certaine quantité des substances qui avaient formé les parties solides du globe.
Mais il ne paraît pas qu’elles contiennent une certaine quantité de sel marin, ou muriate de soude, puisque nous n’en voyons point, ou presque point, dans les terrains primitifs.
Enfin la masse des eaux diminua à la surface de la terre… Elles déposèrent, pour former les terrains secondaires, la presque totalité des substances qui n’étaient pas entrées dans la composition des terrains primitifs.
Les eaux se surchargèrent alors de sel marin, ou muriate de soude, de muriate de magnésie…
Une masse d’eau aussi considérable que celle qui couvrait le globe dans les premiers momens où furent terminées les cristallisations