(Journal de physique, tom. 73, pag. 23). Les comètes à leur périhélie, sont donc lumineuses, et paraissent opaques à leur aphélie.
Les planètes elles-mêmes ont également un certain degré de lumière ou de nébulosité.
La lune, dans ses éclipses, laisse voir sa portion éclipsée, qui jouit d’une faible lumière appelée cendrée. La même chose a lieu dans ses phases.
Vénus a également ses phases, et son corps paraît jouir d’une Faible lumière ou lumière cendrée. Schroeter vient de le confirmer, ainsi que pour Mercure.
Il en est de même probablement de Jupiter et des autres planètes, et de la Terre elle-même.
Or, il est probable que cette lumière cendrée provient de l’état galvanique de tous ces corps, qui leur donne un éclat nébuleux.
Les astronomes attribuent, à la vérité, la lumière cendrée de la Lune, à la lumière de la terre réfléchie sur cet astre ; mais cette supposition ne pourrait avoir lieu pour Venus et les autres planètes, ni pour les comètes.
La matière nébuleuse doit elle-même, vraisemblablement, son état lumineux au galvanisme ; car on doit la supposer composée de parties hétérogènes, lesquelles, par conséquent, doivent se galvaniser. Il y aura donc lumière…
Cette matière nébuleuse acquière plus d’éclat par la chaleur, comme dans les comètes, lorsqu’elles s’approchent du soleil. C’est parce que nous avons vu que la chaleur augmente le galvanisme, et le froid le diminue.
D’autres faits viennent à l’appui de ceux-ci, pour prouver que l’état lumineux de la matière nébuleuse prévient de son état galvanique.
Le fluide électrique, se répandent dans un vaisseau