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INTRODUCTION.

les fluides éthérés, savoir le lumineux, le calorique, le nébuleux, l’électrique, le magnétique, les fluides aériformes, l’oxigène, l’azote, l’hydrogène…

Ces fluides formèrent des atmosphères autour de ces grands corps, et remplirent les espaces intermédiaires,

Mais la cristallisation générale n’a pu s’opérer, qu’autant que cette matière première était dans un état de fluidité.

La figure, qu’ont tous les corps célestes, est une autre preuve de la fluidité première des élémens dont ils sont composés ; car, cette figure est conforme à celle qui résulte des forces centrales, d’après leur mouvement de rotation.

Mais les liquides ont, dans leurs mouvemens, des lois particulières différentes de celles des corps solides, comme je l’ai fait voir (Journal de Physique, tome 28, page 283). Ces mouvemens ont dû influer sur cette cristallisation générale.

Dans cette combinaison des fluides, et cette cristallisation générale, il dut se dégager des quantités immenses de calorique…

Il était possible que les forces des molécules, qui ont formé les grands globes, fussent en général dans un parfait équilibre ; pour lors la masse était dans un repos absolu, et, n’avait aucun mouvement, ni de rotation, ni de progression, comme sont, par exemple, nos substances pierreuses, métalliques…

Si, au contraire, les forces de ces molécules n’étaient pas en général en équilibre, ce qui a lieu ordinairement, les masses n’étaient point en repos. Elles eurent un mouvement quelconque, comme, par exemple, nos corps liquides.

Si la direction générale des forces ne passait pas par le centre de ces grands globes, cette force leur don-