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INTRODUCTION.

J’exposerai les faits avec exactitude, je discuterai les opinions avec impartialité, et j’espère que vous acquérerez des notions géologiques, qui vous satisferont. Vous vous convainquerez qu’elles sont à peu près aussi avancées, que celles des autres parties de la physique.

Mais nous verrons que dans la Géologie il y a, comme dans les autres parties de nos connaissances, des problèmes, dont la solution est au-dessus de nos connaissances actuelles ; il faut, par conséquent, les abandonner pour le moment. Le physicien ne recherche plus les causes de l’attraction ; le chimiste celles des affinités… On regarde ces faits comme prouvés, quelles qu’en soient les causes… Le Géologue ne doit pas davantage rechercher les causes de la fluidité du globe, celles de la dissolution de la plus grande partie des substances minérales, celles de leur cristallisation…

Le globe terrestre a été dans un état de fluidité : c’est un fait reconnu généralement.

À cet état de fluidité a succédé son état actuel.

La Minéralogie et la Géologie ont toujours été un des principaux objets de mes travaux.

1o. Mon premier ouvrage, Principes de la Philosophie naturelle, imprimé en 1778, et réimprimé en 1787, contient mes idées principales sur ces sciences.

2o. Je développai, dans un mémoire imprimé dans le Journal de Physique, en mai 1781, mon idée sur la Cristallisation générale de la matière. (Tome 17, page 258.)

3o. En 1792 je donnai une nouvelle édition du Manuel du Minéralogiste, ou Sciagraphie de Bergman, en deux volumes in-8o, dans lequel j’exposai ma division méthodique du règne minéral.