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qu’il en a fait graver, et que j’ai insérée dans ma Théorie de la Terre.


DE LA FORMATION DES COUCHES DE LA MONTAGNE DE SAINT-GILLES PRÈS LIÉGE.


Nous retrouvons dans la montagne de Saint-Gilles, auprès de Liége, tous les phénomènes dont nous venons de parler. Elle renferme une des plus riches mines de charbon de terre, composée d’un grand nombre de strates, ou couches, qui alternent avec des couches d’autres substances : j’ai cru devoir faire graver, dans ma Théorie de la Terre, tome 5, la planche qu’en a donnée Genetté, avec les détails qui l’accompagnent[1].

1. Couche.
Du gazon à la première couche de charbon, 21 pieds[2].
Épaisseur de la veine ou couche du charbon, 15 pouces.
2. Couche intermédiaire, 42 pieds.
Seconde veine, 1 pied sept pouces, divisée en deux lits par une couche de houage (c’est-à-dire une terre meuble) d’un doigt d’épaisseur.
3. Couche intermédiaire, 84 pieds.
Troisième veine divisée en deux, 4 pieds 3 pouces.
4. Couche intermédiaire, 49 pieds.
Quatrième veine, 1 pied 7 pouces.
5. Couche intermédiaire, 42 pieds.
Cinquième veine, 1 pied 3 pouces. Mais elle est divisée par des matières étrangères, réduites à 7 ou 8 pouces.
Elle est divisée en 3 couches.
6. Couche intermédiaire, 56 pieds.
  1. Genetté.
  2. Le pied liégeois est de dix pouces, et la toise de sept pieds.