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proche Montpellier, des dents fossiles, qu’on avait envoyées à Antoine de Jussieu. Cuvier a reconnu qu’elles avaient appartenu à un hyppopotame.

Meot a apporté du Val d’Arno, en Italie, des os fossiles qui sont également des os d’hippopotame. Fabroni en a envoyé du même endroit à Cuvier.

Une mâchoire supérieure, contenant deux dents, qui était dans le cabinet de Joubert, et aujourd’hui dans celui de Drée, à également appartenu à un hippopotame.

Cuvïer à comparé tous ces os fossiles avec ceux des hippopotames vivans, et y a trouvé une très-grande ressemblance. « J’avoue, ajoute-t-il, que les molaires et l’astragal que j’ai examinés ne m’ont offert aucune différence suffisante : et il est assez singulier que l’animal dont l’existence, parmi les fossiles, avait paru douteuse aux géologistes, soit précisément celui dont les dépouilles sont le plus évidemment semblables aux ossemens du vivant. »


Du petit hippopotame fossile.


Cuvier à trouvé dans un bloc de pierre, déposé, au Muséum de Paris, plusieurs ossemens qu’il croit avoir appartenu à une petite espèce d’hippopotame[1].

Il a retrouvé dans le cabinet de Journu Aubert, à Bordeaux, des ossemens semblables. Un astragal de celui-ci est près de deux tiers de fois plus petit que celui du grand hippopotame fossile.

« Voilà donc, conclut Cuvier, encore une espèce fossile bien

  1. Annales du Muséum.