l’auteur. Ils sont un peu applatis par-dessous, mais le dos est saillant, de sorte que leur coupe transversale représente un ovale obtus par en bas, allongé par en haut. »
Ces serpens sont représentés par des figures. On voit un de ces serpens dont le corps forme plusieurs plis ondoyans : mais il n’a ni tête, ni-queue. La longueur du corps serait d’environ seize à dix-sept pouces, et son diamètre de sept à huit lignes.
Un autre serpent paraît avoir une tête.
On en a découvert un grand nombre d’autres semblables. Mais il est impossible de les obtenir entiers.
Cet exposé des fossiles des mammaux connus, fait voir que leur nombre ne s’élève qu’à soixante-dix-neuf, tant vivapares, qu’ovipares.
« Considérés, quant aux espèces, dit Cuvier (Discours préliminaire de son ouvrage sur les Animaux fossiles, page 66) quarante-neuf de ces animaux sont bien certainement inconnus jusqu’à ce jour des naturalistes.
« Onze à douze ont une ressemblance si absolue avec des espèces connues, que l’on ne peut conserver de doute sur cette identité. Ces animaux analogues sont :
- Le cerf ;
- Le chevreuil ;
- Notre bœuf vulgaire ;
- L’aurochs ;
- bœuf musqué ;
- Le daim ;