2°. Comment supposer que les planètes ont été formées successivement aux limites de l’atmosphère solaire ?
3°. Et ensuite, les satellites aux limites de l’atmosphère de chacune des planètes qui ont des satellites ?
Comment supposer que les mouvemens du soleil n’en eussent pas été altérés ?
Pourquoi supposer, pour la formation des planètes et leurs satellites, une origine différente de celle des comètes, et du, soleil lui-même ?
L’hypothèse de la fluidité aériforme des substances, dont aurait été composé le noyau du globe terrestre, est appuyée sur plusieurs faits certains : aussi est-ce celle que j’ai adoptée en dernier lieu dans mes derniers écrits, particulièrement dans un mémoire sur la fluidité aériforme des substances qui ont formé le globe terrestre[1].
C’est l’opinion que j’ai développée dans cet ouvrage.
1°. On ne peut douter que les fluides éthérés, le lumineux, l’igné, l’électrique, le magnétique, le nébuleux, le gravifique… n’aient toujours été à l’état aériforme avant leurs combinaisons.
2°. On doit dire la même chose des gaz oxygène, azote et hydrogène, avant leurs combinaisons.
- ↑ Journal de Physique, en 1805, tom. 71, pag. 276.