- . . . . . . . . . .Tumor ille permansil, et alii
- Collis habet speciem, longoque induruit avo.
- Pythagore, Métamorphoses d’Ovide.
Cette opinion de la formation des montagnes par soulèvement a été embrassée par des philosophes, dès la plus haute antiquité : elle le fut particulièrement par ceux qui, étant témoins des ravages que produisaient les feux souterrains, leur firent jouer le plus grand rôle dans les phénomènes géologiques. Plusieurs savans modernes ont adopté le même sentiment.
Saussure, Pallas, Dolomieu… ont supposé, pour expliquer la formation des montagnes, que des portions de la croûte du globe ont été soulevées par différentes causes, ainsi que nous l’avons rapporté.
Nous allons encore exposer les sentimens de quelques autres, qui soutiennent la même opinion.
Quelques philosophes de l’Inde avançaient que les montagnes volaient dans les airs, disent les Lettres édifiantes, tome 13. C’est une manière d’exprimer en style oriental le soulèvement des montagnes.
Troïl, dans ses Lettres sur l’Islande, page 312 de la traduction française, a également avancé des idées analogues.