Le spath calcaire rhomhpödal d’Andreasberg, au Hartz, contient suivant lui :
Stromeyer a ensuite fait l’analyse du spath calcaire : le spath calcaire d’Islande contient, suivant lui :
Chaux | 55. | 9802 |
Manganèse oxidulé, avec trace de fer | 0. | 3563 |
Acide carbonique | 43. | 5634 |
──────── | ||
100. | 0000 |
Ces analyses de Stromeyer ont été répétées par différens
chimistes, qui ont obtenu les mêmes résultats que lui.
On ne peut concevoir que de grands chimistes ayent trouvé antérieurement des résultats si différens.
On ne saurait donc être trop exact dans les expériences : c’est pourquoi il est toujours avantageux, pour la science, de les répéter.
L’arragonite doit donc continuer de faire une espèce minérale absolument distincte du calcaire…
Ces faits prouvent que dans un petit nombre d’années la minéralogie s’est enrichie de découvertes importantes. L’analyse de l’arragonite est sur tout précieuse, parce qu’elle donne la solution d’une difficulté qui avait été jusques ici insoluble.
Si le minéralogiste et le géologue continuent leurs travaux avec la même persévérance, ces sciences parviendront bientôt à des degrés de perfection qu’on n’osait espérer.