Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/136

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5o ASTRONOMIE MODERNE. à retenir; mais ce dont il est impossible de ne pas convenir, c’est que les deux méthodes sont également sûres, et que les raisons de préfé- rence, à celles de la clarté près, sont assez légères. M. C. fait huit opérations pour avoir L, je n’en fais que sept. Pour l’épacte E , M. C. donne la formule et l’on croirait que celte épacle est en effet celle du Calendrier julien. Dans le fait, ce nombre est tiré du Calendrier grégorien ; c’est une épacte fictive dont personne jamais n’a parlé , un nombre subsidiaire qui servira pour calculer le jour de Pâques dans le Calendrier julien. L’épacte julienne, telle qu’on la trouve dans 1 ’Art de vérifier les Dates, se trouverait par la formule E =

  • +(—)

3o Ainsi pour ii. A ~ tè=À = i45ï i45i I59GI 76 i/ t 5o i33 120 u4 7 G G + 2 = 8 == N ; 160^7 ôtez 3o 17 = E , au lieu que forcerait d’abord h chercher N = 8 , puis...... 11N — 5 = 88 — 3 = 85, d’où relirez les 3o, il restera E=a5. L’Art de vérifier les Dales donne N = 8 et E = 17, dont la somme, par hasard , forme ici l’épacte fictive 25 de M. C. Mais soit A = i5 7 o 157g 11A = i5 : 8 i5a î9 83

J9 / 

nN = 33 — 3 175G9 58 3o 83 1 +2=3=N ôtez les 3o, o=E=3o 17452 E= 22. E -f- N = 22 -f- 3 = 25 , et non pas 3o. L’Art de vérifier les Dates donne N = 3 et E= 22. Notre formule est donc bonne; personne, que je sache^ n’a donné le