Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/138

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

5 2 ASTRONOMIE MODERNE. le calcul de la lettre L ; il n’en est pas de même des expressions al- gébriques (~p~) e et (~^5~~) > ^ d’ailleurs n’ont pas la même clarté’ que celles qui sont données plus directement par le Calendrier grégorien. Au reste, selon ma manière de voir, l’épacte n’est bonne qu’à cal- culer le jour de Pâques; il en est de même du nombre d’or; il n’y a que la lettre dominicale qui puisse par elle-même avoir une utilité, encore assez médiocre; c’est le calcul de Pâques qu’il faut comparer dans les deux méthodes, puisque c’est le problème que nous nous sommes tous deux propose. Auparavant, voyons quelques autres formules de M. C. pour l’épacte grégorienne. En exécutant les divisions qui ne sont qu’indiquées dans la formule ci-dessus , il trouve F’ ^ nJV — (o. 7 5.S— t.sn) ^ la transformation parait peu heureuse, puisqu’elle ne fait qu’alonger l’opération numérique. filtre formule. E , iN— (o. 45 .S -f o. 251/ + 5.44), ^ Cette nouvelle transformation, dont la démonstration est assez longue, me semble encore moins heureuse, en ce qu’elle force à chei’cher b dont la précédente se passait. M. C. en tire, par une transformation facile, mais la formule est encore plus longue à évaluer, à cause de 19N substitué à 1 iN. Je préfère ma formule à toutes celles de M. C. ; elle est plus facile à éva- luer, elle dérive plus naturellement des principes du Calendrier grégorien. Ce dont M. C. me fait un reproche, me parait une raison de préférence. Pour calculer Pâques avec ces formules, M. Ciccolini se sert de la table du Calendrier perpétuel, dont il est obligé d’avoir au moins deux mois, mars et avril. Pour se dispenser de celte table, il fait É =00-E’, d ={-Jo-)r> 1 1> et Pâques ;= (22 -f- d -f- e) de mars, ou (d--e — 9) d’avril,