Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/155

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

RÉFORMATION DU CALENDRIER. 69 L’auteur ne pense pas que le Calendrier ecclésiastique soit aussi simple que le prétend M. C. ; il se plaint au contraire de ce qu’il n’existe encore aucun ouvrage qui donne des moyens assez commodes pour le calculer. Les uns sont trop volumineux, les autres insuffisans, et aucun n’offre la généralité qui serait à désirer. La table des fêtes mobiles de M. T. emplit 8 pages de 35 lignes, toutes marquées de leur numéro qu’il appelle nombre festival. Soit F ce nombre, nous aurons tt — 21 =F; tt étant le jour de Pâques, compté en jours du mois de mars jusqu’à 56. Le problème qui enseigne à trouver F pour une année quelconque, est donc le même que celui qui fait trouver tt. Dans le Calendrier julien, M. T. le trouve par une table qui dépend de la période de 532 ans, ou par une table plus courte, mais à deux entrées, dont les deux argumens ont une grande ressemblance avec la lettre dominicale et le nombre d’or. Pour le Calendrier grégorien, il cherche d’abord une équation solaire par la formule au lieu de S, il met la lettre K. La seconde expression paraîtra sans doute plus algébrique à M. C. , parce qu’elle n’est composée que d’un seul terme ; mais, dans le fait , l’évaluation numérique en est plus longue : prouvons que du moins les deux formules sont identiques. Soit K = 4« ■+• x , K — n — 3« -f- jc , x ne peut être que o , 1,2 ou 3 ; toujours x<4j(^) =0, ~J A - V~4~ Je - K 4 hT 3/2 + 4~ Je = 3 ,,+x+( 3 -=- x ) e = 3 /l +x = R- M =:R_(|) e; cette expression est générale pour le dénominateur 4- SoitR = (S — 16) nous aurons t =(s_ l6 )_(^)=(«i>)=(^SX. Nous aurions donc pu réduire à un terme unique notre valeur de b (p. 19) qui nous sert pour la lettre dominicale et pour l’épacte. Ainsi