Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/392

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

3oG ASTRONOMIE MODERNE.

11 terminé en disant qu’après avoir trouvé parla règle VII, le sinus de i’, on trouvera celui de 2’ par la règle du double; on en déduira ensuite tous les sinus de minute en minute jusqu’à 90% en montant ; mais pour plus de sûreté, il vaudrait mieux descendre des sinus de go° et de 8çf5ç)’ à tous les sinus inférieurs. Il ne s’explique pas davantage ; mais nous avons (VU) 2sin £ (A + B) cos ± (A -— B) = sin A — sin Bj d’où 2sin£fA-f-B) cos £ (A — B) — sin B = sin A, et asin £ (A + B) cos l (A — B) — sin A = sin B. Soit B = (A — 2’); la première de ces deux équations devient asin | (A -j- A — 2’) cos jj (A — A + 2’) — sin (A — 2) = sin A , 2sin (A — 1’) cos i’ — sin (A — 2’) ==• sin A. Eu donnant à A toutes les valeurs depuis 5’ jusqu’à go% nous aurons successivement tous les sinus de minute en minute jusqu’à go"; A — 2’, A — 1’ et A sont en progression arithmétique : les deux premiers donneront toujours le troisième.

Commençons au contraire par faire A et (A — 1’) très grand; la formule

2sin (A — i’) cos 1’ — sin A = sin (A — 2’) , nous donnera sin (A — 2) par sin A, sin (A — 1’), cl la constante cos T; ainsi,

2sin (89°59’) cos 1’ — sin 90 0 = sin 89 0 58’, 2sin (89°58’) cos 1’ — sin 89°5g’ = sin 89=57’, 2sin (89°57’) cos 1’ — sin 89 0 5S’ = sin 89 e 5G’, etc. Au contraire , en remontant des sinus de i’etde 2’ jusqu’à 90°, nous aurons 2sin 1’ cos 1’ — sin o = sin 2’,

2sin 2’ cos i’ — sin 1’ = sin 5’,

2sin 5’ cos 1’ — sin 2’ = sin 4’.

Voilà certes ce qu’il y a de meilleur et peut-être la seule bonne chose qu’il y ait dans le livre; mais pour en sentir l’avantage, il n’était pas inutile de traduire ce précepte en langage moderne. On aura plus généralement 2 sin (A — x) cos x — sin A = sin (A — 2x); en eflel, en développant

2sin A cos* x — 2C0S A sin x cos x — sin A = sin A cos 2x — cos A sin 2x,