Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/395

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BASSANTIN. $o$

Paraphrase sur l’ Astrolabe, imprimée en i555, et d’un Astronomique Discours publié en i55j. A l’année 1599, on voit le titre qu’on vient de lire; et à l’article suivant Lugduni, in- fol., Jacobi Bassantini Discursus as tronomicus latine versus per J. Tornœsium (de Tournes). On ne voit pas bien distinctement si ce sont deux ouvrages différens. A l’an 161 3, une seconde édition, augmentée de l’Astronomique Discours de Bassanlin^ en 1617, la Paraphrase de l’Astrolabe fut réimprimée à Paris, in-8°. Il paraît, à la multiplicité des éditions, que l’auteur jouissait d’une certaine réputation qui est aujourd’hui bien diminuée. Sa Trigonométrie plane et sphérique fait tout par les sinus; il range les planètes cbmme Ptolémée; dans sa Théorie des Planètes, il paraît, avoir profité beaucoup des ouvrages de Purbach et de ses éditeurs. A leur exemple, il adopte la trépidation de Thébith.

Pour trouver les longitudes et les latitudes des planètes, il a imaginé des figures composées de divers cercles tournant les uns dans les autres, et sur lesquels il a tracé des lignes courbes pour les latitudes. Un fil, partant du centre, sert à marquer les longitudes et les latitudes; des figures de même genre donnent les phases de la Lune, les mouvemens horaires, les mouvemens des nœuds; il donne des tables étendues des durées des éclipses de Lune,- de Soleil; enfin, des tables et des figures des aspects. Cet ouvrage est toul-à-fait dans le genre de celui d’Apian ; mais Apian du moins à quelques idées à lui, telles que celle des queues des comètes,, et le moyen qu’il indique pour observer le Soleil.

Schrekenfuchsiusj. SimuSj Leovitius, Origanij etc. Erasmus Osvaldus Schrekenfuchsius donna en i55i la collection latine des (Euvres de Ptolémée, la Géographie exceptée; il faut en excepter aussi le Planisphère et l’Analemme, qui n’ont été connus que depuis parles traductions arabes. 11 publia les Théoriques de Purbach, auxquelles il joignit quelques tables ; un Commentaire sur les Tables de direction , de Purbach et de Régiomontan ; un Commentaire très prolixe sur Sacrobosco. On a de lui un ouvrage posthume, publié par son fils, où il compare avec l’année julienne celles des Alexandrins, des Grecs,, des EgyptienSj des Perses, des Arabes, des Hébreux et des Romains, avec un Dialogue sur les sept Calendriers; Baie, 1576. Il mourut en 1679; il ne fut qu’éditeur et commentateur.

Nicolaus Simus publia quinze années cTEphémérides, de i5£>4 " ^568^