Cette Trigonométrie est suivie de trois tables qui portent le titre assez impropre de Météoroscope. Le premier donne les rayons des parallèles pour différentes latitudes, ou les nombres de la forme
ces nombres ont sept décimales, la dernière n’est pris très sûre. A côté
de ces nombres, on trouve les arcs dont ils sont les sinus. Ces arcs
ne sont exacts qu’à quelques secondes près. Ils peuvent être pris pour les
latitudes d’une planète dont l’inclinaison serait (90° - L) et A l’argument
de latitude. Ainsi j’ai pu comparer la table de 83° avec la table
des lalitudes de Mercure, dont l’inclinaison est de 7° = (90° - 83°) ;
j’y ai trouvé des différences de 4 a 5".
Le second et le troisième météoroscope manquent dans mon exemplaire,
quoique annoncés à la page 91 ; mais je les ai vus dans l’exemplaire
de M. de Prony , dont nous parlerons plus loin.
Le second météoroscope est tout simplement une table des ascensions
droites, des déclinaisons et des angles du méridien, pour les 90 premiers
degrés de l’écliptique. On y suppose l’obliquité de 23° 28’. Les
ascensions droites et les déclinaisons sont exactes à quelques secondes
près ; mais l’angle est faux d’un bout à l’autre, et j’ai trouvé la source
de l'erreur ; cet angle se calcule par la formule ω☉,
c’est-à-dire par la formule qui était ignorée des astronomes avant Rhéticus
et Viète. Othon a calculé ω☉. Une douzaine
de termes que j’ai calculés par cette dernière formule, se sont trouvés
très conformes à ceux d’Othon. Le dernier de tous, qui devrait être 0,
se trouve de 0°4’2o". Ce doit être une faute de copie ou d’impression.
Le troisième météoroscope est une table des hauteurs et des azimuts
du Soleil, pour la latitude de 49° 6’ et pour tous les degrés de déclinaison
de degré en degré jusqu’à 24°. Les azimuts sont comptés du nord,
ils sont l’angle intérieur et véritable du triangle sphérique. Le second
argument de la table est l’angle horaire. Ces météoroscopes et les neuf
livres de Trigonométrie grossissent très inutilement le volume ; on le
rendrait plus commode, en supprimant les 700 premières pages qui n’ont
rien produit pour la science, et qui auraient plutôt nui à la gloire des
auteurs, si l’on n’y voyait en faveur de Rhéticus, qu’il a complété la théorie
des triangles rectangles, en trouvant le théorème erangle oblique eangle oblique
, qui ne se rencontrait dans aucun
ouvrage publié à l’époque de sa mort ; que sa théorie est entièrement