description et une carte nouvelles de cette île, qui importoit de bien connoître. Cet ouvrage, publié en 1800 sous le titre de Voyage à l’île de Ceylan, est le résultat des recherches de l’auteur, M. Robert Percival, officier de l’armée Angloise, qui a parcouru une partie des côtes, et a pénétré dans l’intérieur avec l’ambassade envoyée au roi de Candy en 1800 : la carte qui s’y trouve jointe, est dressée d’après un original appartenant à la compagnie des Indes Orientales, et présente une configuration nouvelle des côtes et quelques détails de l’intérieur, qu’on ne connoissoit pas encore.
Les trois ambassades des Anglois au Tibet, au royaume d’Ava et à la Chine en 1793, nous ont procuré des renseignemens plus exacts sur la géographie de ces contrées. Le Tibet, ses montagnes affreuses et ses lamas, sont peints fidèlement dans la relation que Samuel Turner a publiée de son ambassade. La relation du major Michel Symes, chargé de l’ambassade d’Ava, nous a fait connoître le fameux empire des Birmans, fondé sur les ruines des royaumes d’Ava et de Pegou, et qui est aujourd’hui une des grandes puissances de l’Asie ; elle nous a procuré de plus une carte très-détaillée du cours de la grande rivière d’Ava, depuis ses embouchures jusqu’à la ville d’Ummepoura, capitale actuelle de l’empire Birman. L’ambassade du lord Macartney à la Chine a rectifié la position de plusieurs îles qui se sont trouvées sur la route, et a fourni des renseignemens importans pour la navigation des côtes orientales de la Chine, qui étoient peu fréquentées, et pour celle du golfe de Pékin, qu’aucun vaisseau d’Europe n’avoit visité auparavant : elle nous a fait
