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XV
Joies maternelles
Une exquise fin d’automne accueillit les relevailles d’Isabelle Chardier. Et, madame veuve Quetel repartie, Léon retourné à l’étude, la vie de tous les jours reprit, intensifiée par la présence du nouveau-né.
Les jeux au jardin remplacèrent les promenades sur la route Sainte-Marie. Bien que les Taranne Flossigny fussent à Paris, Isabelle, par un sentiment obscur de défense, se claustrait chez elle. Elle voulait de plus en plus s’enfoncer dans son devoir, et elle profitait du charme apporté dans la maison par le petit Louis pour reprendre goût à la vie familiale.
Ce petit Louis, âgé maintenant d’un mois, en avait fini de la laideur première. Il se défripait chaque jour comme une fleur qui sort du bouton.