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XIII
Le malheur des autres
Au mois d’octobre, les fiançailles de mademoiselle Louise Chardier avec M. Jean Tardivel, neveu des Godin, furent officiellement déclarées, et l’on ne parla plus, dans les salons, que de cet événement.
Isabelle courut les magasins derrière sa fille. Elle alla même plusieurs fois à Paris avec elle. On préparait le trousseau. Madame veuve Quetel, réconciliée avec Isabelle, par correspondance, depuis la mort du petit lion, avait annoncé qu’elle assisterait aux noces. Une bienveillance générale entourait ce mariage.
Le jeune avocat, retourné au chef-lieu, venait toutes les semaines voir sa fiancée. Il apportait bouquets et bonbons, comme il est d’usage ; et l’on