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Crépusculaire

        Le jour s’en va. Monte ta bête !
Le plateau s’ouvre au bout du chemin malaisé…
Dans l’obscurcissement de la nuit qui s’apprête,
Les lacs lointains sont des coupes de lait.
        Est-ce le feu dans la forêt ?
Le plateau s’ouvre au bout du chemin malaisé…
Monte ! Tu pâliras en détournant la tête,
Devant le déploiement du couchant biaisé.


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