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Tourment

Douceur de la féroce Afrique léonine,
La Méditerranée, au creux du pays sec,
Chante dans les goëmons roux et le varech
        Son éternel poème grec,
Et je retrouve ici son odeur féminine.

À présent je le sais, moi qui connais le loin,
Le sol colonial où la moisson abonde
Et les villes du Sud dans l’immensité blonde,
        Je l’aime plus que tout au monde,
Mon esprit et mes sens ne s’en guériront point.


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