Page:Delarue-Madrus - La Figure de proue.djvu/269

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Hymne

Qui nierait ta splendeur, ô province natale,
Ma Normandie, amour fidèle de mes yeux,
Morceau d’ouest français sur qui la mer s’étale,
Terre civilisée au labour copieux ?

La dure cathédrale et le mol toit de chaume
Depuis des siècles voient s’entasser tes moissons.
Tes charrettes de blé, tes barques de poissons,
Tes troupeaux, suffiraient à nourrir un royaume.

Le commerce tranquille et riche de tes ports,
Ta ville capitale orgueilleuse et notoire,
Toute ta vie a ses racines dans l’Histoire,
Ainsi que dans ton sol plongent tes hêtres forts.


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